Un père meurtri face au corps sans vie de son enfant. Telle est la déchirante image fixée sur les dernières mesures de Rigoletto. Partant de ce drame, Claus Guth construit un spectacle où le bouffon revoit défiler sa vie, une humiliante farce que seule adoucissait la présence de sa fille. Dans le refuge d’une scénographie à la poésie contemporaine, hanté par l’indélébile souvenir de Gilda, Rigoletto la réentend s’éveiller à l’amour trompeur du Duc de Mantoue – « Caro nome… » –, un chant candide, parmi les plus beaux que Verdi ait composés pour soprano.
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